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Chouette, un distributeur de fruits et légumes bio !

16 avril 2012

Voilà encore une belle initiative qui a vu le jour en juillet 2011 dans le Gers, dans la ferme biologique de Mesples, à Castéra-Verduzan. Les agriculteurs Sonia Coron et Sébastien Lasportes ont eu la bonne idée de « court-circuiter » leur distribution en mettant en place un distributeur de légumes. Comme le spécifie le journal Sud-Ouest d’où vient l’info, « si ce mode de vente existait déjà pour du lait et des yaourts, c’est la première fois qu’un agriculteur l’installe pour des légumes. Bio, a fortiori »

Sonia Coron alimente le distributeur en légumes bio récoltés le jour même. (photo ph. bataille/« sud ouest »)

Les légumes sont frais, de la veille ou du jour, et les cases sont alimentées plusieurs fois par jour ! De quoi compléter leur mode de distribution déjà composé de l’approvisionnement d’une AMAP et d’une cantine de collège.

Bien vu, non ?

Circuits-courts, ça progresse dans Sud-Ouest !

13 avril 2012

En début de semaine j’ai eu le plaisir d’animer une table ronde sur les circuits-courts en Aquitaine, et plus particulièrement en Gironde. La Chambre d’Agriculture a profité de l’occasion pour présenter les derniers chiffres du recensement agricole : ceux-ci ne sont pas encore disponibles en ligne, mais sachez que 39% des exploitations girondines passent aujourd’hui par les circuits-courts pour commercialiser leur production (contre 23 % dans le reste de l’Aquitaine – une différence essentiellement liée au nombre de viticulteurs dans la région – 77 % des producteurs en circuits-courts).

Les adhérents des Marchés de producteurs et de Bienvenue à la ferme proposeront leurs produits au «drive».

Photo: archives Journal Sud-Ouest

Les circuits-courts en Gironde

Les producteurs ayant recours aux circuits-courts sont généralement plus jeunes et plus diplômés que les autres, et utilisent surtout la vente à la ferme et sur les marchés – la vente en panier type AMAP a une belle marge de progression devant elle, en fait !

Il fut intéressant d’échanger avec l’adjoint au maire de Bouliac, M. Christian Block, nous exposant la complexité à laquelle sa commune est confrontée avec la présence d’une zone commerciale gigantesque comportant un magasin Auchan, un Leader Price, un Chrono Drive et un Auchan Drive – sans compter le Mac Do : difficile dans ces conditions de faire exister les circuits-courts, même si depuis un an le marché artisanal qui a lieu le vendredi matin rencontre de plus en plus d’adeptes.

Un drive pour produits locaux

En parlant de Drive, sachez que Bernard Lafon (à l’origine de la marque Oh Légumes Oubliés à Sadirac – et accessoirement élu de la chambre d’agriculture et responsable de l’agriculture et de la bio) a présenté une initiative originale à cette occasion : la ferme drive, un projet ayant pour objectif de faciliter l’accès aux produits fermiers locaux en utilisant la modernité des solutions proposées par les grandes surface. Cette innovation va être mise en oeuvre avant la fin de l’année et cet article de Sud-Ouest résume bien l’ensemble des débats sur la question. Personnellement j’attends de voir si les consommateurs adhèrent à l’initiatives, car à lire des articles comme celui paru il y a 3 jours dans le journal Le Monde, j’ai de légers doutes sur la pertinence de faire du drive et de la vente de produits frais locaux – mais à voir : si cela peut marcher et dans ce cas tant mieux, ce sera toujours ça de pris :)

Un label « Sud-Ouest France »

Enfin, nous n’avons pas du tout parlé des initiatives lancées par la Région Aquitaine à cette  occasion, mais sachez que les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées s’unissent depuis peu pour la promotion des produits agroalimentaires du Sud Ouest ! Pour cela, la bannière  « Sud Ouest France » répond à un cahier des charges strict, s’adresse aux produits élaborés à partir des matières premières issues des deux régions. Elle a pour objectifs, dans un contexte économique difficile, de maintenir voire de gagner des parts de marchés dans les différents circuits de commercialisation – aux plans local, national et international -, de fédérer les filières et les producteurs, et de mutualiser les moyens des deux régions pour la mise en place d’opérations conjointes.

Les deux Régions, qui ont ensemble une superficie comparable au Portugal, comptent 93 000 exploitations agricoles, 1 500 entreprises agroalimentaires et 210 000 emplois dans le secteur. Elles représentent 17 milliards de chiffre d’affaire, soit 8 % du chiffre d’affaire national et 10 % des exportations agricoles françaises.

Enfin, sachez que des ruches d’un nouveau genre apparaissent sur le territoire ! J’ai notamment rencontré l’adorable Sandra Michon lors de cette conférence, maraîchère à Fage et responsable de la Ruche du coin : cet article de sud-ouest résume sa démarche, et pour en savoir plus sur la mise en place de Ruche, je vous rappelle cet article au sujet de La Ruche qui dit oui !

Les derniers chiffres de la Bio en France

12 avril 2012

Ouhlala, honte à moi, pas écrit ici depuis plus d’un mois, c’est grave docteur, non ? Noooon, j’étais juste ultra-occupée sur projet (un livre qui va sortir début mai, mais pas sur les locavores cette fois – même s’il y a un lien, vous verrez ;) En tout cas j’ai mis de côté plein d’infos pour nourrir votre appétit d’internautes avides de localisme !

Pour reprendre le cours des choses, voilà donc avant tout les derniers chiffres de l’agriculture biologique 2011, tels que les a communiqués l’Agence Bio à la mi-février à l’occasion de ses 10 ans :

En 10 ans, la Bio a su trouver son public qui, même en période de crise, maintient son intérêt. En effet, le marché des produits Bio a quadruplé en 10 ans et, selon les estimations en cours, l’année 2011 devrait se solder par une croissance du marché d’au moins 10% pour approcher les 4 milliards d’euros, alors que la consommation de biens des ménages français enregistre une baisse estimée par l’INSEE à -0,5% en moyenne sur l’année, en partie imputable au recul des dépenses alimentaires.

Deux fois plus d’exploitations bio en 10 ans

Le nombre d’exploitations bio a doublé : elles étaient 10 364 en 2001, elles sont passées à 20 604 en 2010 et à 23 100 en 2011 (soit +12% en un an). De 2001 à 2011, la part des exploitations bio dans l’ensemble des exploitations françaises a presque triplé : passant de 1,6% à 4,6% en 2011.

Les surfaces exploitées en bio ont également largement progressé : en 2001, on comptait 419 750 ha de terres bio, elles atteignent de l’ordre de 950 000 ha en 2011. En 2010, la part des surfaces en mode de production bio dans la surface agricole utile (SAU) était de 3,09% vs 1,5% en 2001. La progression a été très marquée depuis 2008 (+126% en 2011 par rapport à 2001 et +63% par rapport à 2008).

En aval de la filière, les entreprises de transformation et de distribution certifiées bio ont également connu un important essor. Elles sont passées de 5 390 en 2001 à environ 12 000 en 2011.

Un marché des produits bio multiplié par 4 en 10 ans

Le marché alimentaire bio qui atteignait à peine 1 milliard d’euros en 2001, s’élevait à 3,5 milliards d’euros TTC en 2010, et selon les estimations en cours, s’approche des  4 milliards d’euros en 2011. En moins de 10 ans, la proportion de Français déclarant  ne jamais consommer bio s’est abaissée de 53% en 2001 à 39% en 2011.

Consommateurs de Bio 2011

Dans le même temps, la part des Français déclarant consommer au moins un produit bio au moins une fois par mois est passée de 37% en 2003 à 40% en 2011(20% au moins une fois par semaine, 6% tous les jours). Au fil des années, les consommateurs ont largement diversifié leur panier. En moyenne, les consommateurs bio quotidiens ont consommé des produits issus de 8,9 familles différentes en 2011.

La croissance du marché soutenue par l’élargissement du panier bio chez les consommateurs réguliers

Les résultats du dernier baromètre Agence Bio/CSA de consommation et de perception de produits Bio, réalisé en novembre 2011, confirment cette tendance structurelle malgré la crise : 66% des Français déclarent privilégier les produits respectueux de l’environnement et/ou des principes du développement durable lorsqu’ils font leurs achats. Pour reconnaitre ces produits, ils sont 66% à citer la marque AB comme premier signe de reconnaissance. La Marque AB atteint d’ailleurs un taux de notoriété record de 89% en 2011 alors que seulement 41 % des Français la connaissaient il y a 10 ans. S’agissant du nouveau logo européen (lancé il y a deux ans) ils sont déjà 38% à le reconnaitre.

60% des Français ont consommé des produits Bio en 2011 contre 47% en 2001 : 6% tous les jours, 20% au moins une fois par semaine, 40% au moins un produit bio au moins une fois par mois. Les consommateurs acheteurs de produits Bio au cours des 4 dernières semaines précédant l’enquête sont presque unanimes (96%) pour dire qu’ils vont augmenter (18%) ou maintenir cette consommation en 2012.

Des actions innovantes pour amplifier cette dynamique

Si 54% des Français se déclarent bien informés sur l’agriculture biologique et ses produits (40% en 2003), 46% s’estiment mal ou très mal informés. C’est pourquoi l’Agence Bio et ses partenaires vont renforcer leur programme de sensibilisation en direction de ces consommateurs potentiels. 2012 sera en effet l’année du web 2.0 pour la Bio avec le lancement d’un blog d’information (leblogdelabio.com), d’une page Facebook, d’un compte Twitter et d’une application GPS Bio pour Smartphone (pour bientôt!), permettant en temps réel de localiser les points de vente de produits Bio.

Pour conclure, je vous mets ci-dessous la carte de France de la consommation de produits bio, telle que présentée dans le Dossier de Presse, je la trouve franchement intéressante – je pensais par exemple qu’à la frontière belge et en Alsace il y aurait une consommation plus importante ! Et je m’aperçois que je suis dans une région de France parmi les plus consommatrice de Bio (hors Paris) – je pensais que c’était le Sud-Est en fait !

Carte De France Consommation Bio

Et vous, que pensez-vous de ces évolutions ?

The 100 miles house

2 mars 2012

Après l’alimentation et la cosmétique, place à la maison locavore : c’est ce que propose le concours  100 Mile House competition en incitant les participants à dessiner une maison pour 4 personnes, de 1200 pieds carrés (environ 360 mètres carrés !) en matériaux manufacturés ou recyclés dans un périmètre de 160 km autour de Vancoucer.

L’avantage de la compétition, c’est que vous n’êtes pas contraints par la réglementation urbaine ou l’accessibilité des maisons… ce qui rend la chose plus facile, croyez en mon expérience !

Il y a plein de sources d’inspiration si on sait où regarder… de quoi s’interroger sur la possibilité, à terme, de bâtir local.

++ http://100mh.architecturefoundationbc.ca

Une bannière pour le « Made in Sud-Ouest » de la France

27 février 2012

A la mi-février, les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées se sont unies pour la promotion des produits agroalimentaires du Sud Ouest derrière la bannière « Sud Ouest France ».

Objectif ?

Promouvoir l’agriculture et l’agroalimentaire et communiquer ensemble.

Cette bannière, qui répond à un cahier des charges strict, s’adresse aux produits élaborés à partir des matières premières issues des deux régions. Destinée à maintenir voire de gagner des parts de marchés dans les différents circuits de commercialisation – aux plans local, national et international -, elle souhaite aussi fédérer les filières et les producteurs, et mutualiser les moyens des deux régions pour la mise en place d’opérations conjointes.

Comme le souligne le média Aquitain Aqui.fr, il y aura une déclinaison bio de la bannière :

« Sud ouest France », et sa déclinaison « Bio Sud Ouest France », ont avant tout vocation à guider les actions de communication collectives des entreprises et des produits des deux régions, à l’échelle nationale et internationale. Le tout, « en mutualisant les moyens des deux régions » pour la mise en place d’opérations communes. Destinée à être présente sur les Salons nationaux et internationaux, sur les marchés en plein air, mais aussi dans les rayons de la grande distribution, cette bannière commune permettra de « fédérer, soutenir et accompagner les agriculteurs du point de vue de la promotion des filières ». En point de mire, et Alain Rousset le souligne, l’objectif est « d’améliorer les revenus des agriculteurs, et permettre ainsi de moderniser l’agriculture dans une trajectoire d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement. »

… Si pour les produits conventionnels, la démarche « s’arrête » à la création d’une bannière commune, les bio aquitains et midi-pyrénéens poussent le projet un peu plus loin : ils vont directement passer le pas de l’étiquetage « BIO Sud Ouest France » sur le produit. Si cette option n’est pour l’instant pas évoquée pour les produits conventionnels, les élus régionaux ne manquent pas de préciser qu’ « on entre ici dans une démarche longue ». Comprendre donc qu’à moyen ou long terme, un tel étiquetage, pour ne pas dire labellisation des produits, n’est pas exclu.

Quelques chiffres

La superficie de ces deux régions est comparable au Portugal. Elles comptent 93 000 exploitations agricoles, 1 500 entreprises agroalimentaires et 210 000 emplois dans le secteur. Elles représentent 17 milliards de chiffre d’affaire, soit 8 % du chiffre d’affaire national et 10 % des exportations agricoles françaises.

La bannière sera présentée aujourd’hui lundi 27 février au Salon International de l’Agriculture à Paris. Elle rassemblera Aquitaine et Midi-Pyrénées sous un étendard commun : « Une bannière, deux Régions, c’est une Révolution ! ».

Biovore ou locavore, si je t’attrape, je te mords !

26 février 2012

Petite info express ce soir pour vous dire que j’aurais le plaisir d’intervenir demain matin, lundi 27 février, dans l’émission Service Public sur France Inter, au sujet de l’alimentation bio et/ou locale ! Rendez vous à 10 heures sur les ondes :)

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Au menu ? Des échanges avec l’agronome Marc Dufumier (qui a récemment publié le livre « Famine au sud, malbouffe au nord : comment le bio peut nous sauver » – que je n’ai pas lu encore, dommage !) et Henri de Pazzis, fondateur de Pronatura, numéro 1 en Europe de la vente de fruits et légumes bio.

Cette émission est diffusée alors que le salon de l’agriculture a commencé hier : les débats sont toujours vifs quand on parle de bio :)

A noter: un FoodCamp Agri aura lieu le samedi 3 mars au salon de l’agriculture :

Local food, circuits courts, gastronomie de territoire, voilà des thèmes qui émergent actuellement, aussi bien chez les consommateurs citoyens que chez les professionnels de l’alimentation et de la cuisine. C’est donc l’occasion de réfléchir à la manière d’établir des liens entreagriculteursproducteurs et consommateurs, avec les outils numériques comme charnière.

Durant cette journée, des sessions de discussions vous sont proposées, ainsi qu’un concours Food Reportage pour aller à la rencontre des agriculteurs, et une dégustation dans l’esprit Vinocamp pour terminer la journée !

Vous aurez aussi la possibilité de participer à un challenge culinaire sur le thème du « local food » à partir de produits bourguignons, et en utilisant des ActiFry prêtées pour l’occasion par notre partenaire SEB (ce Foodcamp n’aurait pas été possible sans le soutien du groupe SEB qui nous a permis d’avoir un espace à disposition et qui continue à s’engager sur tout ce qui touche à la “cuisine 2.0”).

Vous êtes blogueur culinairepassionné de cuisinegeekamateur de technologieamoureux des bons produits ? Le FoodCamp’Agri est fait pour vous ! Un événement convivial, ludique, dans lequel chacun apporte ses idées et son enthousiasme. Pas de spectateurs, tous acteurs, tel est le mot d’ordre de la journée. !

Le FoodCamp’Agri est gratuit, sur inscription.

3 trucs bien cool à noter en passant

14 février 2012

Et non, je ne vais pas vous parler de Saint Valentin même si je vous souhaite de trouver le bonheur et l’amour bien chez vous aujourd’hui… non non, juste de trois initiatives dont on m’a fait part dernièrement et que je n’ai pas eu le temps de vous présenter ici encore :

Le guide de la bio alimentation

Ce petit guide gratuit est mis à la disposition des internautes par l’Association santé environnement de France (Asef), une association composée de plus de 2500 médecins. Vous pouvez le télécharger ici depuis le 9 janvier 2012.

L’ouvrage, pratique, montre qu’il est possible de manger sainement tout en étant respectueux de l’environnement. Mode de fabrication des aliments, nutrition, cuisson, conservation, régimes alimentaire, tri des déchets, additifs nocifs pour la santé… tout y passe !

Sustaination

Voilà un site dont m’a parlé un ami il y a quelques semaines de cela. Je pensais au tout-tout-premier abord que le concept ressemblait à La Ruche qui dit Oui, mais pas du tout : en fait c’est plutôt axé B2B (et donc professionnels).

Comme me l’a précisé Julien, « les fournisseurs magasins et restaurateurs accèdent à une place de marché ont sont mutualisées les ressources (logistique) et affichées et promues l’offre et la demande; ça n’enlève pas d’intermédiaires comme la Ruche, où le client est directement mis en relation, mais ça permet des mises en relation pour plus de local, et à moindre coût. Ce qui est intéressant, c’est que le prix de l’abonnement varie en fonction de l’étendue, en miles, de la mise en réseau : 7, 15, 50 et plus de 50« .

Affaire à suivre !;-)

The People Supermarket

Voilà une belle idée de supermarché communautaire ! Le concept vient de New-York et a débarqué à Londres en juin 2010. Le principe est un fonctionnement similaire à celui de l’AMAP (il regroupe 350 membres qui en sont à la fois les gestionnaires et les propriétaires).

L’objectif de cette coopérative de consommation ? Vendre des produits à des prix équivalent qu’à ceux pratiqués par les enseignes de la grande distribution tout en répondant aux mieux aux attentes des habitants du quartier (bio, éthique, locavorisme…). Comme le détaille le site Ressources et environnement :

En échange d’une contribution annuelle de 25 livres, les membres décident ainsi des produits qui y sont commercialisés, des fournisseurs ou encore des horaires du magasin. Une des principales originalités de cette grande surface communautaire réside dans le fait que chaque membre peut bénéficier de 10% de réduction sur tout le magasin en échange de quatre heures de bénévolat mensuel au sein de l’enseigne.

The People’s Supermarket  s’engage également dans une démarche d’insertion professionnelle en participant  à un programme gouvernemental de « community service ». A travers ce programme, l’enseigne s’engage à  former des jeunes de 18 à 25 ans à la recherche d’un emploi et ainsi favoriser leur insertion dans la vie active mais aussi leur redonner confiance en eux.

Ce nouveau modèle de distribution pourrait bien être à l’origine d’une nouvelle relation entre enseignes et consommateurs.

A mon sens, l’idée n’est pas nouvelle en fait, mais elle est surtout remise au goût du jour avec les enjeux qui se présentent à nous aujourd’hui ! Une affaire à suivre… ;)

++ Thepeoplessupermarket.org

Mes 3 marques coup-de-coeur-locavores du moment !

9 février 2012

Même si je poste un petit peu moins sur ce blog en ce moment, cela ne m’empêche pas de continuer une veille active sur les tendances locavores, vous pensez bien. Comme il s’agit d’un sujet prisé avec la présidentielle, en plus, il y aurait beaucoup à dire, mais bon… ;)

J’avais envie aujourd’hui de vous parler de trois marques bien-de-chez-nous que j’ai découvertes récemment et pour lesquelles j’ai eu de gros gros gros coups de coeur :

Arpenteur

Découverte via la belle échoppe (dont je vous ai parlé ici l’été dernier), cette marque s’inspire « de vrais détails de vêtements de travail, de sport et militaire d’époque, faits avec de beaux matériaux sourcés en France et une grande attention à la finition de chaque produits. »

La marque n’a pas de site internet encore mais j’aime beaucoup l’esprit, on sent que c’est du solide, du sobre et tout ce qui va bien dans les basiques qu’on garde longtemps d’une garde-robe…

Mademoiselle Clème

Voilà de la chaussette fabrication française à 100 % ! Mademoiselle Clème propose une petite gamme de chaussettes au look rétro pour les bébés et les enfants de 0 à 5 ans. Et moi je trouve ça vraiment trop chou et trop craquant !

Clémentine Alaguillaume, styliste et gérante de Mademoiselle Clème, explique son projet:

« J’ai voulu dessiner des chaussettes compatibles avec le vestiaire de Mademoiselle Clème. J’en avais assez de casser mes petits look rétro avec des chaussettes trop courtes ou avec des motifs. J’ai donc dessiné mes propres modèles. Conçues et fabriquées dans une petite usine Française, ces chaussettes là correspondent parfaitement à mon envie : Les chaussettes ont le look des chaussettes d’hier avec le confort de celles d’aujourd’hui! »

Ce sont donc là :

  • Des chaussettes hautes juste sous le genoux
  • Des petites côtes rétro
  • Bord côte aux finitions parfaites

Détails de confection:

  • Deux épaisseurs : normale et épaisse.
  • Deux coloris : bleu marine et gris-kaki.
  • Pointures : du 17 au 28 (bébé à 5 ans).
  • Prix de vente sur le site : 7€ la paire, 32€ le lot de 5 paires.

Je sens que ma petite louloutte y aura le droit dès qu’elle saura bien gambader :)

++  www.mademoisellecleme.com – rubrique « Chaussettes-collants ». Mais n’hésitez pas à vous ballader sur le reste du site, c’est vraiment très mignon ce qu’elle propose !!!

Les petites emplettes

D’ailleurs, dans le style encore un peu rétro, je vous propose enfin de découvrir Les petites emplettes, des fournitures générales pour toute la famille et dans un esprit qui donne là aussi envie de « prendre soin »…

Dans un esprit récup et épuré, simple et sain, on a envie de tout acheter sur ce site aussi, c’est dire !! Mais j’ai résisté ici aussi pour l’instant :)

++ www.lespetitesemplettes.com

Et vous, quelles sont vos dernières découvertes coup de coeur du moment ?

Un nouveau monde en marche !

6 février 2012
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En octobre 2012, à l’occasion de la plus grande marche non-violente organisée dans l’histoire de l’humanité, la marque de commerce équitable Alter Eco amènera en Inde des producteurs Français marcher avec des producteurs Indiens :

La marche, initiée par Ekta Parishad, espère rassembler 100 000 personnes. D’ici là, Alter Eco vous invite à rencontrer des personnalités phares afin de réfléchir à un nouveau monde : pour cela ont été réalisées des interviews de personnalités qui expliquent, à travers le prisme de la non-violence, pourquoi et comment défendre les producteurs d’ici et d’ailleurs. Ils nous parleront d’écologie et plus largement du changement sociétal individuel et collectif nécessaire à l’émergence d’un modèle respectueux de la dignité humaine et environnementale.

Retrouvez dès à présent la première des ITW, celle de Pierre Rabhi :

Une affaire à suivre donc, vous prenez le train en marche ?

New York, Farm City

16 janvier 2012

Voilà un joli reportage filmé en mode « tilt shift » au sujet des potagers situés en plein New-York.

On y découvre notamment les actions menées par Brooklyn Grange Farm, Nourishing New York, Snap Gardens et le chef du restaurant Bobo. Enthousiasmant, non ? :)

via